Sommet de l’OTAN – Le cirque se termine, pour l’instant

Il fut un temps où l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord avait une pertinence. Au plus fort de la guerre froide, l’OTAN représentait un rempart contre le communisme.

Les leaders mondiaux tels Ronald Reagan, Margaret Thatcher, François Mitterrand et notre propre chef Brian Mulroney ont connu leur part de différends, mais ils avaient aussi un objectif commun : contenir le bloc soviétique. Et quand ils se réunissaient, ils le faisaient avec classe – non pas comme s’ils étaient dans une cour d’école.

Aujourd’hui, l’OTAN n’est que l’ombre de ce qu’elle a été, déchirée par les divisions internes et à court d’argent.

Sa dernière réunion est tombée dans le ridicule à tel point qu’un scénariste hollywoodien applaudirait. Les États-Unis, acteur clé et bailleur de fonds, ont menacé de ranger leurs jouets et de rentrer chez eux si d’autres partenaires ne payaient pas eux aussi.

Le président de la France, Emmanuel Macron, a évoqué le rôle de la Russie tandis que le président des États-Unis, Donald Trump, a proposé de lui envoyer des combattants du groupe État islamique. On entend presque les éclats de rire en provenance de Moscou – et de Pékin, où la prochaine guerre froide a déjà commencé et qui a le plus à gagner de la désunion occidentale actuelle.

Dans tout ce brouhaha, notre premier ministre, Justin Trudeau, a réussi à faire la une des journaux pour toutes les mauvaises raisons.

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