Un état de guerre. Voilà la situation en Italie, où le coronavirus fait des ravages.
Soixante millions de personnes sont soumises à des restrictions qu’on n’avait pas vues depuis la Seconde Guerre mondiale. Ils ne peuvent pas voyager, se rencontrer ou participer à des activités qui pourraient accroître les chances de propagation du virus.
Dans le nord du pays, les hôpitaux sont débordés. Les médecins racontent des histoires horribles de patients incapables d’accéder aux respirateurs, de personnel travaillant 24 heures sur 24 et d’infirmières fondant en larmes parce qu’il y a tout simplement trop de patients à soigner.
Alors que les Canadiens étaient préoccupés par la crise en Chine lorsque la COVID-19 a commencé à se propager, la situation en Italie se rapproche bien plus de notre réalité en raison des plus grandes similitudes entre ce pays et le nôtre.
Comme l’Italie, le Canada est une démocratie qui valorise la liberté et l’égalité. Au début de l’épidémie, notre plus grande préoccupation a été les cas de racisme envers les personnes d’origine asiatique et le fait que les gens ne fréquentaient plus les restaurants chinois.
Aujourd’hui encore, les Canadiens s’inquiètent autant de la stigmatisation que de la propagation du virus. Les autorités locales prônent la « distanciation sociale », mais n’ont pas interdit les grands rassemblements ou les déplacements, préférant émettre des lignes directrices et des recommandations et laisser aux citoyens le choix de décider par eux-mêmes.