École : le temps de faire preuve de créativité

Quel est le but de l’éducation ? Enseigner aux enfants des compétences comme la lecture, l’écriture et les mathématiques ? Nourrir leur curiosité et leur inculquer l’amour du savoir ? Leur apprendre à coopérer avec leurs pairs ? Ou les garder pendant que leurs parents vont travailler ? Malheureusement, au Québec, la réponse semble être la dernière.

Si on tient compte des restrictions qui seront imposées aux enfants qui retourneront à l’école la semaine prochaine, il est difficile de voir comment cela pourrait en être autrement.

Prenez ces directives envoyées aux parents par la Commission scolaire de la Capitale à Québec. Les élèves du primaire seront assignés à une salle de classe, un bureau distancié et un enseignant – qu’ils n’ont peut-être jamais eu auparavant – et devront s’asseoir et apprendre pendant deux heures et demie chaque matin et deux heures l’après-midi. Des pauses règlementées pour aller aux toilettes seront prévues. Le dîner durera deux heures et trente minutes, mangé froid dans la salle de classe. Les parents ne peuvent pas mettre les pieds dans l’école et les enfants ne pourront rien y apporter sauf leur boîte à lunch.

Il est vrai que les enfants d’autres pays sont retournés à l’école dans des conditions semblables, avec des cloisons les séparant, des masques faciaux et des sièges attribués.

Mais je soupçonne que les écoles nord-américaines n’ont pas les mêmes standards de discipline qu’on retrouve dans certains autres pays.

Trop souvent, nos enseignantes ne réussissent pas à maintenir l’ordre, et cela, en temps normal ! De plus, certains enfants souffrent de troubles d’apprentissage, de TDAH, d’autisme et de problèmes sensoriels qui font en sorte qu’il leur est extrêmement difficile de demeurer assis ou de contrôler leurs impulsions.

Que feront les enseignantes quand le petit Bernard peut littéralement tuer la famille de la petite Julie s’il la touche et lui transmet la COVID-19 ?

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